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La Financière agricole du Québec

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Avant tout, gestionnaires « et prospères » – Rencontre avec les propriétaires de la Bergerie InnOvin

Ils ne s’en cachent pas; ils tiennent à diriger une entreprise rentable. Quand on leur demande ce qui les rend le plus fiers jusqu’à maintenant, Pascale lance sans hésitation : « Avoir réussi notre démarrage! Et ainsi avoir changé la perception que ça ne peut pas fonctionner. »

Retour en 2014. Peu de temps après leurs études en agronomie, Pascale Maheu et Pierre-Luc Faucher créent la Bergerie InnOvin. Leur spécialité : la vente d’agnelles hybrides pour la reproduction. Ils sont passionnés et enthousiastes. Pourtant, leur projet est accueilli avec scepticisme. On leur fait comprendre que les perspectives de rentabilité sont difficiles à démontrer. Les portes des institutions financières se referment, l’une après l’autre. « Ah! Oui? Regardez-nous bien aller », se dit tout bas Pierre-Luc.

Mathieu Coursol, de La Financière agricole du Québec, ne s’étonne pas de cette réticence. « Par contre, chez nous, notre démarche est d’évaluer les demandes de financement selon une approche globale. Et il faut le dire, Pascale et Pierre-Luc se démarquaient. La qualité de leur dossier était de loin supérieure à la moyenne. » C’est ainsi que la Bergerie InnOvin a obtenu l’un de ses premiers coups de pouce financiers.

Sept ans plus tard, l’entreprise de Saint-Joseph-de-Beauce a déjà triplé son cheptel initial, qui compte maintenant 320 brebis. Ses ventes ont monté en flèche. Ses installations ont été agrandies et modernisées. « Ils ont bel et bien été en mesure de prouver qu’ils étaient capables d’obtenir les résultats qu’ils nous présentaient et même de les dépasser », commente Mathieu.

Leur première stratégie pour réussir leur démarrage a été la force du réseau. Dès le tout début, ils ont rejoint le regroupement SélectOvin. Grâce à ce réseau de producteurs bien établis, ils ont obtenu de très précieux conseils sur tous les plans : financiers, techniques et pratiques, en plus d’avoir accès à tout un réseau de contacts, notamment pour développer leur clientèle.

Il y a aussi eu l’innovation. Si à ce sujet les entrepreneurs ne prétendent pas réinventer la roue, ils observent pourtant ce qui se fait ailleurs, analysent si les techniques et façons de faire innovantes sont applicables pour eux, pour leur production, et quels seraient leurs avantages. Pierre-Luc étant également professionnel de recherche en production ovine, il baigne quotidiennement dans les outils et techniques avant-gardistes du secteur. À partir des avancées réalisées dans le cadre de ces recherches, le couple fait des essais à sa propre ferme.

Leur réussite, Pascale et Pierre-Luc l’expliquent par le suivi serré qu’ils exercent de leurs résultats. « Nous prenons, compilons et analysons toutes les données pour améliorer nos résultats. Nous calculons le temps consacré pour chaque tâche. Nous remettons tout en question. Nous nous questionnons constamment à savoir comment être plus efficaces, comment gagner en rendement. Nous avons un regard très critique. » Ils disent à la blague être « un peu control freak ».

Les chiffres sont une réelle source de motivation dans leur travail. « On fait des changements, on veut voir des résultats. » Ils nous racontent que leurs données permettent de se comparer avec les membres de leur regroupement et d’en jaser entre eux. Ils sont très ouverts aux idées des conseillers et des producteurs qui gravitent autour d’eux. « Être en communication avec les autres producteurs, ça permet de mettre nos idées à l’épreuve! C’est ce qui me fait tripper! »

Mathieu le confirme, ils aiment les échanges et pousser plus loin les réflexions. Si les deux entrepreneurs ne semblent pas comprendre les raisons pour lesquelles ils ont des rendements, des revenus et des résultats technico-économiques nettement supérieurs à la moyenne, Mathieu, lui, a une certitude : ça fonctionne. « Ce sont des entrepreneurs très réfléchis et engagés. Ils font avancer la production ovine. Ils tirent vers le haut tout le secteur », conclut-il.

Pour en apprendre davantage, rendez-vous sur le site Web de SélectOvin. Les deux producteurs aiment démystifier leur secteur de production. Ils accueillent régulièrement des groupes de producteurs, étudiants et aspirants-agriculteurs au sein de leur entreprise « Nous avons eu tellement d’aide pour notre démarrage, nous voulons donner au suivant! »

La Financière agricole est fière d’accompagner les entrepreneurs de la relève

Pascale Maheu et Pierre-Luc Faucher avec leurs enfants.

Cet article est paru dans l'édition du 14 avril 2021 de Beauce Média.

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