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L’Agro‑indicateur 2025 : effets favorables des conditions de marché freinés par la hausse des frais d’intérêt

Lévis, le 11 décembre 2025. – La Financière agricole du Québec a rendu public aujourd’hui l’Agro‑indicateur 2025. L’organisation estime les valeurs totales des recettes monétaires agricoles et des dépenses à respectivement 13,40 et 13,49 milliards de dollars, ce qui se traduirait par un revenu agricole net de l’ordre de -92 mllions de dollars. 

Recettes monétaires agricoles totales, dépenses et revenu agricole net* de 2010 à 2025

Sources : Statistique Canada; compilations et prévisions de La Financière agricole du Québec (Agro-indicateur 2025).
*Sans tenir compte de la valeur de la variation des stocks et du revenu en nature.

Après deux années marquées par une forte croissance (2021 et 2022), la progression des prix et des recettes monétaires agricoles (RMA) s’est essoufflée en 2023 avant de céder la place à une légère contraction en 2024. En 2025, les données laissent entrevoir un redressement notable : les RMA totales du Québec ont augmenté de 4,7 % au cours des deux premiers trimestres par rapport à la même période l’an dernier, tandis que l’indice des prix des produits agricoles a progressé de 4,0 %. Selon les estimations de l’Agro-indicateur, les RMA devraient atteindre environ 13,4 milliards de dollars en 2025, soit une croissance annuelle d’environ 3,2 %, soutenue par la vigueur des marchés. 

Du côté des dépenses agricoles, la progression demeure soutenue, mais plus modérée qu’au cours des dernières années. Pour 2025, elles sont estimées à 13,5 milliards de dollars, en hausse de 3,9 % par rapport à 2024. Si la pression liée aux coûts des intrants tend à se stabiliser, les frais d’intérêt restent à un niveau historiquement élevé malgré le ralentissement de leur croissance depuis 2024. Ces charges financières continuent de peser lourdement sur la rentabilité des exploitations. Dans un contexte où le revenu agricole net demeure faible, de légères fluctuations des taux d’intérêt effectifs ou des coûts d’exploitation peuvent influencer sensiblement le portrait global de la rentabilité du secteur.

Citation

« Le secteur agricole et agroalimentaire québécois devrait poursuivre la croissance de ses revenus en 2025, portée par une demande soutenue et par la vigueur anticipée des recettes du marché. Bien que les dépenses demeurent relativement élevées, leur progression se serait modérée, notamment grâce à un ralentissement marqué de la hausse des frais d’intérêt et à une stabilisation des coûts de plusieurs intrants. Cette évolution laisse entrevoir une amélioration graduelle de la rentabilité, alors que le revenu agricole net pourrait commencer à renouer avec la croissance en 2026 dans un contexte économique plus stable et de détente monétaire. Dans cette transition, La Financière agricole du Québec demeure un partenaire clé de la Politique bioalimentaire en veillant à assurer la pérennité des entreprises agricoles. »

M. Stéphane Labrie, président-directeur général de La Financière agricole du Québec

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Renseignements

Karine Groleau
Conseillère en communication
418 834-6866, poste 6559
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