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La Financière agricole du Québec

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La Financière agricole du Québec dépose le bilan de mi-saison en assurance récolte pour l’année 2022

Lévis, le 13 juillet 2022. – La Financière agricole du Québec présente le bilan de mi‑saison en assurance récolte pour la province de Québec. Ce bilan, en date du 5 juillet, décrit les conditions climatiques et leurs effets sur les cultures produites. Il fait également le point sur la survie à l’hiver des cultures vivaces et  des abeilles ainsi que de l’ensemencement et du développement des cultures annuelles et du déroulement des premières récoltes.

Faits marquants en date du 5 juillet 

Hiver

  • Mois de décembre et de janvier particulièrement froids. Précipitations de neige abondantes à partir du mois de février, créant une importante couverture des sols
  • Mortalité hivernale importante des abeilles causée par l’affaiblissement des ruches en raison d’une saison 2021 sèche favorisant le varroa. Parmi les 63 clients assurés, 57 ont enregistré des avis de dommages. Indemnités totalisant plus de 3,8 M$ versées en en raison de la mortalité hivernale importante des abeilles
  • Mortalité hivernale constatée dans des champs de foin et de pâturages et des champs de céréales d’automne dans Lanaudière, dans les Laurentides et Laval, en Mauricie et au Saguenay–Lac-Saint-Jean
  •  Réensemencement nécessaire de certains champs de céréales d’automne

Printemps

  • Saison 2022 record pour la production québécoise de sirop d’érable, avec un rendement provincial supérieur à la moyenne des cinq dernières années
  • Printemps tardif, avec un dégel plus lent que la normale. Combinaison de pluies fréquentes et abondantes ainsi que de températures froides au mois d’avril, retardant le début des travaux aux champs
  • Fenêtres de conditions climatiques favorables aux travaux de semis au début de mai et à la fin de juin. Conditions peu favorables entre ces deux périodes
  • Pluie provoquant des inondations en Outaouais, au Centre-du-Québec (secteur de Baie-du-Fèvre), en Mauricie (secteur du lac Saint-Pierre) et en Chaudière-Appalaches (rivières Chaudière, Etchemin et Le Bras) en mai. Crues des eaux inondant des champs et occasionnant des dommages dans les régions de Chaudière-Appalaches, de l’Estrie et de l’Outaouais
  • Semis des céréales de printemps et plantations de pommes de terre se déroulant dans de bonnes conditions sauf au Saguenay–Lac-Saint-Jean où l’excès d’eau a retardé significativement l’avancement des travaux aux champs
  • Bonnes conditions pour les semis de maïs-grain et de maïs fourrager
  • Semis ou plantation des cultures maraîchères dans la période normale ou avec quelques jours de retard dans les régions de Lanaudière, des Laurentides et Laval, de la Montérégie et du Saguenay–Lac-Saint-Jean
  • Plusieurs prorogations des dates limites des semis accordées, notamment pour le soya, le canola, les pommes de terre et pour plusieurs céréales de printemps. Malgré les prorogations, un grand nombre de champs prévus pour ces cultures n’ont pu être semés, notamment au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Comité de suivi régional - Excès de pluie créé en juin au Saguenay-Lac-Saint-Jean pour effectuer  le suivi des semis et des conséquences tout au long de la saison 2022
  • Combinaison de vents forts, d’orages violents, de pluies abondantes et parfois de grêle les 21 et 22 mai en Outaouais et dans les Laurentides et Laval, les 4 et 5 juin dans la Capitale-Nationale et en Chaudière-Appalaches ainsi que le 16 juin en Montérégie. Avis de dommages enregistrés pour différentes productions

Été

  • Conditions climatiques de juin variables pour la production de miel, la pluie empêchant les abeilles de sortir du rucher pour butiner
  • Période nécessaire à la réalisation de la première fauche de foin plus longue que la normale en raison des fréquentes précipitations. Difficulté généralisée à récolter du foin sec pour la même raison
  • Surplus d’eau marqué continuant de causer de nombreuses inondations en juin, particulièrement au Saguenay–Lac-Saint-Jean, en Mauricie et au Centre-du-Québec. Niveau des cours d’eau anormalement élevé
  • Conditions variables pour le développement de maïs-grain et de maïs fourrager  
  • Développement des plants prenant du retard en raison des températures fraîches et de l’excès de pluie du mois de juin. Conditions également favorables à la présence de maladies et d’insectes
  • Récolte des cultures maraîchères commencée dans la normale ou avec quelques jours de retard dans les régions de la Mauricie et de la Montérégie  
  • Quantités de précipitations cumulées depuis le 1er avril significativement plus élevées que la normale, sauf pour certains secteurs, particulièrement en Abitibi-Témiscamingue, au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, où les quantités d’eau cumulées sont légèrement en dessous de la normale
  • En date du 5 juillet, pour la majorité des stations météo, nombre de degrés-jours cumulés depuis le 1er avril supérieur à la normale et nombre d’UTM cumulées depuis le 1er avril inférieur à la normale. Ainsi, le début de la saison a été plus favorable que la normale au développement des cultures, puis ont suivi des températures moins clémentes que la normale. Les plantes vivaces et les céréales d’automne ont pu davantage bénéficier des conditions climatiques favorables du début de la saison que les autres cultures annuelles

En date du 5 juillet, le nombre d’avis de dommages au Programme d’assurance récolte comprenant la sauvagine s’élevait à 1 571, comparativement à :

  • 3 806 à la même période en 2021;
  • 2 165 à la même période en 2020.

Les indemnités versées à ce jour sont de 4 785 315 $.

Pour en connaître davantage sur l’état des cultures des différentes productions couvertes par le Programme d’assurance récolte : www.fadq.qc.ca/salle-de-presse/bulletins-dinformation/etat-des-cultures/2022

Citation

« La Financière agricole joue un rôle de premier plan dans la gestion des risques. Ce bilan de mi-saison dresse un portrait de l’état des cultures de nos régions et permet d’évaluer les dommages causés par différents phénomènes naturels souvent incontrôlables. Nos programmes s'inscrivent dans une volonté de maintenir la pérennité du secteur agricole. Lorsque les récoltes de nos producteurs sont confrontées aux aléas climatiques, la FADQ dispose d’une offre de produits et services unique pour accompagner nos entrepreneurs dans leurs activités. »

M. Ernest Desrosiers, président-directeur général de La Financière agricole du Québec

La Financière agricole du Québec, c'est...

  • Une relation d'affaires avec un peu plus de 24 000 entreprises agricoles et forestières
  • Une offre de produits et de services de qualité en financement, en assurance et en protection du revenu
  • Avoir une relève agricole au cœur de ses priorités en lui offrant une aide financière directe et adaptée à sa réalité, dont 12,3 millions de dollars accordés à 536 jeunes de cette relève
  • Une équipe soucieuse des besoins des producteurs agricoles et des enjeux en agriculture
  • Participer à l’essor économique du Québec et de ses régions avec
    • des valeurs assurées s’élevant à 4,18 milliards de dollars et le versement de 2,21 milliards de dollars au cours des cinq dernières années dans le cadre de ses programmes de gestion des risques; et
    • un portefeuille de garanties de prêts atteignant 6,01 milliards de dollars

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Information

Valérie Beaulieu
Conseillère en communication et relations publiques
La Financière agricole du Québec
418 834-6866, poste 6223
Joindre les relations médias par courriel